Le droit au répit de l’aidant familial

Le droit au répit de l’aidant familial

Le vieillissement de la population française est désormais un fait bien réel et engendre des conséquences parfois très impactantes pour la famille proche.

Au-delà des faits très concrets, c’est une remise en cause de notre culture qui tend inexorablement vers un repli sur soi, un « égoïsme » mesuré qui invite d’abord à penser à soi, à vivre pour soi et laisser nos aînés gérer cette dépendance.

Malgré tout, le lien humain qui nous attache à nos aînés nous rattrape et nous confronte à la réalité, quelque fois avec douleur. Et on se retrouve aidant familial, soudainement, sans forcément y être préparé.

Les quinquagénaires sont particulièrement touchés par cette nouvelle fonction. Pas toujours facile de rendre compatibles la vie d’aidant familial, la vie active, la vie familiale, la vie amoureuse, ….

Découvrez en quoi consiste le droit au répit de l’aidant familial.

Comment bénéficier du droit au répit pour l’aidant familial ?

Depuis la loi d’adaptation de la société au vieillissement de 2015, après le plafond APA (Allocation personnalisée d’autonomie versée par les départements) atteint, l’aidant familial peut toucher 500€/ an au maximum.

Il est donc recommandé de se renseigner auprès de la caisse d’assurance maladie de l’aidant familial ou des associations d’aidants familiaux pour connaître les démarches à suivre dans votre situation.

Il est également possible que d’autres dispositifs de soutien aux aidants familiaux existent dans votre région et que vous puissiez bénéficier d’aides supplémentaires. Il est donc conseillé de se renseigner auprès des autorités compétentes ou des associations d’aidants familiaux. Pour connaître l’ensemble des dispositifs de soutien existants.

Cette mesure favorable reste malgré tout très faible pour bon nombre de situation et reste curative.

Il est tellement préférable de prendre des mesures préventives qui sont beaucoup moins onéreuses et tellement plus efficaces.

Quelles sont ces mesures ?

On sait tous que l’on va vieillir et on peut donc s’y préparer.

Comment j’ai envie de vieillir ? Mon logement est-il adapté ? Suis-je prêt à recevoir chez moi des aidants professionnels ? Ai-je le recul suffisant pour me faire aider par mes enfants ?

Quand avoir le droit au répit ?

Avant qu’il ne soit trop tard, avant d’avoir atteint ses limites et perdre sa santé.

Aider un proche est souvent fatiguant, stressant, confrontant, éreintant.

Il faut à tout prix garder sa lucidité d’aidant et sa posture d’accompagnant sans jamais tomber dans le triangle dramatique (cf triangle de karpman) et son côté sauveur.

Les liens affectifs sont évidemment bien présents mais ne doivent jamais prendre le dessus.

Vous n’êtes pas responsable de la dépendance de votre proche et ce que vous faîtes chaque jour est déjà formidable. Sachez le reconnaître et cela fera de vous le meilleur accompagnant.

L’aide à domicile pour l’aidant familial

Au-delà du service rendu au bénéficiaire, l’aidant professionnel qu’est l’auxiliaire de vie peut permettre un temps de répit très appréciable pour le droit au répit de l’aidant familial. Le temps de la prestation peut permettre d’avoir une vie sociale, un temps pour soi, aller chez le coiffeur, faire du shopping, une séance de cinéma, visiter un musée, faire du sport ou tout simplement faire une pause et prendre l’air.

L’aide à domicile est une forme de soutien qui peut être très utile pour les aidants familiaux. Elle consiste à faire intervenir un professionnel à domicile pour aider la personne aidée dans les actes de la vie quotidienne (toilette, habillage, préparation des repas, etc.) et pour soulager l’aidant familial dans ses tâches.

  • L’auxiliaire de vie : elle aide la personne aidée dans les actes essentiels de la vie quotidienne (toilette, habillage, alimentation, etc.) et peut également l’accompagner dans ses sorties et ses activités de loisirs.

Pour bénéficier de l’aide à domicile, il est généralement nécessaire de faire une demande auprès des organismes compétents (conseil départemental, caisse d’assurance maladie, etc.) et de respecter certaines conditions (notamment en termes de ressources et de dépendance de la personne aidée). Il est recommandé de se renseigner auprès de ces organismes pour connaître les modalités d’accès à l’aide à domicile dans votre région ou de contacter directement Autonhome.

Enfin les structures type EHPAD développent de plus en plus des accueils de jours apportant ainsi un vrai répit à l’aidant familial.


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